Un autre monde : les premières années. |
Page à réorganiser complètement, après l'avoir complétée (certains témoignages n'ont pas été complètement exploités).
Ici, les données sont présentées "en vrac" (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, vu le sujet de la page). |
Au tout début, deux professeurs assuraient l'ensemble des enseignements, l'un dans les disciplines littéraires, l'autre les disciplines scientifiques. Ils se répartissaient la musique, le dessin, le sport...
Au début des années 60, comme le nombre d'élèves augmentait, d'autres professeurs se sont rajoutés, avec des spécialités diverses (voir ci-dessous).
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Les horaires de la semaine.
Lundi, mardi, mercredi, vendredi... et samedi : 8:30-11:30 ; 13:30-16:30 (repos le jeudi). |
Les élèves venaient surtout de Pontacq, mais aussi de Barzun, de Lourenties. Ces élèves-là venaient à vélo, mais ils prenaient pension (couchaient et mangeaient chez l’habitant) chez un professeur pour la semaine [à Pontacq, non : c’était chez d’autres habitants ; mais il arrivait que les élèves prennent pension chez l’instit (cf. le roman d’Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes)]. Il n’y avait pas de cantine. Les élèves pouvaient aussi manger au « Central », qui s’appelait alors « l’Hôtel Huningue » (ou l’inverse). Il a changé de nom en 1964.
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Au début, quand les cours se passaient à la mairie, c‘étaient les professeurs qui venaient dans les classes. En 1967, dans les préfabriqués du collège, soit les professeurs, soit les élèves se déplaçaient : une salle était attribuée soit à une classe, soit à un enseignant. Pour les 6èmes, il y avait des collections de manuels en double ; une pour la classe et une pour les élèves, mais ce système supposait qu’on attribue une salle à un professeur. L’idéal aurait été que ce système fonctionne pour toutes les classes.
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Il y avait beaucoup de poussières dans les salles ; à cause du plancher, de la craie, des casse-croûte de certains élèves (il y avait des odeurs de pâté) et de la terre des chemins. Il n’était pas question d’avoir des fiches ; tout était sur le cahier ou sur le tableau. Il y avait aussi beaucoup de travail à la maison ; des problèmes à chercher, des rédactions… il y avait une rédaction tous les quinze jours ; elles devaient faire minimum 3 ou 4 pages, sinon le professeur disait « Qu’est-ce que c’est que ce petit caca ? ». Des exemples de sujets : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Commentez. » ou « Éloge du jardinage ».
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Quand les élèves chez eux le soir avaient fini leurs devoirs, ils ne pouvaient bien sûr pas jouer aux jeux vidéos. Leurs parents leur donnaient du travail : bêcher le jardin, etc.
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