Quand il n'y avait pas de collège public à Pontacq
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Le lycée : longtemps réservé à quelques privilégiés.
Les élèves qui voulaient poursuivre des études longues (et qui en avaient les moyens financiers) allaient dans un "lycée" (de la 6ème à la terminale), où ils étaient internes. Mais ils étaient peu nombreux. Les autres -- la plupart -- finissaient sur place leur scolarité, puis entraient dans la vie active ou passaient des concours (retrouver les concours, pour les garçons et pour les filles) |
Ceux qui n'allaient pas au lycée.
Les matières "de base" (français, maths, histoire et géographie, sciences...) existaient déjà, bien sûr, mais d'autres paraîtraient très étonnantes aujourd'hui. (voir ci-contre). Les filles Souvent les filles, après le collège, trouvaient du travail à la poste, aux impôts... Beaucoup ne souhaitaient pas travailler. Il faut dire qu'à cette époque les conditions matérielles étaient très différentes : on lavait tout à la main et on mettait les aliments à conserver dans les puits, au ras de l'eau. L'absence de lave-linge et de frigo était un gros problème. Leur apparition, dans les années 1950-1960, a beaucoup changé la vie des femmes, c’était un bouleversement. |
Organisation des classes (à Pontacq)
En 1943, il existait des classes adjointes aux classes primaires : on y préparait le Brevet et des concours administratifs. Il y avait 2 classes : 1 de 6-5ème et une de 4-3ème, avec environ 15 élèves par classe. Ce système fonctionna jusqu’en 1954 où on est passé à 3 classes : 1 de 6-5ème, 1 de 4ème et 1 de 3ème, avec environ 60 élèves en tout. En 1962, on est passé à 4 classes (1 par niveau), avec un effectif de 80 élèves. Les cours avaient lieu en haut de la mairie, avec une classe primaire, pour les garçons et à la maison Rey pour les filles. En 1967, on déménagea dans des préfabriqués situés à l’emplacement du collège actuel, avec la même disposition des bâtiments, sauf qu’il y avait des classes à la place des bâtiments de fonction. |
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être interne au lycée il y a 50 ansLes pensionnaires qui habitaient loin utilisaient un bus pour partir de Barthou le week-end. D’ailleurs, le lundi, les cours commençaient à 9 heures, contre 8 heures les autres jours, pour permettre aux pensionnaires de ne pas être en retard.
Les pensionnaires étaient notés tous les soirs, pendant l’étude, suivant leur conduite. Le vendredi, le proviseur passait voir les cahiers, et pour ceux qui avaient moins de quatorze, il rayait la ligne et marquait à côté CS : consigné. À l’époque, on n’était pas collé le mercredi mais le dimanche. Les élèves consignés restaient en colle le dimanche au lieu d’aller voir leur famille. Ce qui suit est amusant, mais un peu hors sujet. Dommage. Les vacances d’été duraient du 13 juillet au 1er octobre et certains mauvais élèves restaient au collège de la rentrée jusqu’aux vacances de Noël., parce que l’établissement n’avait pas assez d’argent pour les nourrir pendant les vacances. [plus précisément : maintenir les élèves consignés aurait obligé à laisser l’établissement ouvert, ce qui aurait coûté très cher |