Débrouillardise |
Une absence d'équipements, dont il fallait s'accommoder.
Dans les salles, il n’y avait rien ; juste un tableau noir et une craie. Les enseignants n’avaient pas assez d’argent pour acheter du matériel, alors ils le faisaient « maison ». En physique-chimie, les calorimètres étaient faits de boîtes de conserve gigognes, séparées par des bouchons de liège. En sciences, on disséquait des cœurs de chez le boucher. Mr Caillabet, comme le faisaient la plupart de ses collègues, allait à Pau le jeudi acheter des produits chez ???, mais ce dernier lui disait à chaque fois qu’il n’y avait pas le produit qu’il voulait, et lui en proposait un autre. Il passait ensuite aux Halles pour acheter des oursins à disséquer. Tout ça, il le payait avec « ses deniers ». Bien sûr, ces expériences avec du matériel « maison » seraient interdites aujourd’hui à cause des normes de sécurité. |
Les photocopies n'ont pas toujours existé !
Il n'y avait pas de photocopieuses, de polycopieuses, etc. Dès la 5°, les élèves prenaient les cours sur un cahier. Les rédactions et les problèmes de maths étaient dictés, ce qui apprenait aux élèves à organiser un texte, à bien écouter, à bien écrire… Mais il fallait quand même parfois distribuer des documents aux élèves.
Pendant très longtemps, ça n'a pas été simple. Les duplicateurs à alcool ont longtemps tenu la vedette dans les salles des profs. On les repérait facilement, "grâce à" leur très forte odeur. Et il fallait une certaine virtuosité pour imprimer plus de 12 ou 15 exemplaires lisibles. |